INTERVIEW 2001 (FR)

Greta Imp + Jerome Duplessis
par Kyle Reese
pour le magazine Dresseuse

photo series 006-03  by Jerome Duplessis - picture for the blog page INTERVIEW 2001 (FR)

Elle est française, elle vit à Paris, elle a 18 ans, elle vient d’avoir son bac et elle est une des jeunes femmes les plus célèbres de la planète. Chaque mois, plusieurs centaines de milliers d’internautes viennent admirer ses belles aventures sensuelles sur le très esthétique site fétichiste Captive Culture. La nouvelle diva de l’Internet se prénomme Greta Imp. Imp ? Imp comme espiègle dans la langue de William Shakespeare ? C’est vrai, la jeune et jolie Greta Imp est un peu espiègle, mais elle est surtout charmante et intelligente. En fait, face à Greta Imp, il est difficile de ne pas perdre ses moyens, les pixels d’un moniteur informatique ne pourront jamais refléter toute sa douceur et son infinie beauté. D’ailleurs, les photographes parisiens ont immédiatement fait de Greta Imp leur égérie, qu’elle soit mannequin de mode fétichiste ou modèle attitrée de Jerome Duplessis sur Captive Culture. Qui est Greta Imp ? Comment cette adorable jeune femme de 18 ans a t’elle découvert sa passion pour le fétichisme ? Pour vous, Dresseuse a rencontré Greta Imp dans la cour fleurie du Ritz. La star s’est dévoilée … un peu, juste ce qu’il faut, comme la plus coquine des espiègles.

Bonjour Greta, pouvez-vous vous présenter ?

Alors je suis étudiante en Arts appliqués et j’ai bientôt 19 ans. Avant de vous en dire un peu plus, j’aimerais que les gens mettent de côté leurs idées toutes faites, préjugés et autres. J’aimerais qu’ils soient plus attentifs à ce qu’est réellement la personne et non pas à ce qu’elle leur inspire. Ainsi, il s’agit pour moi d’être sincère dans mes réponses et je voudrais que les lecteurs ne l’oublient pas. Vous savez, je suis quelqu’un de sérieux, de raisonnable quand il le faut. Je suis tout à fait consciente de ce que je fais, je sais où je vais et je sais faire la part des choses, je ne mélange pas tout. L’important c’est de suivre ses envies – tant qu’elles n’atteignent pas l’intégrité d’autrui bien entendu – ! Pour vous dire franchement, j’aurais tendance à beaucoup expérimenter et seulement après, fonder ma théorie. Je suis très curieuse : je teste et si cela me plaît, je garde ! Empirisme, hédonisme, au final je suis assez solitaire : si on suit, tant mieux, si on ne suit pas, j’y vais quand même ! Ce qui compte c’est connaître ses limites, savoir ce que l’on ne veut pas, ainsi vous êtes toujours sûr de ne pas être déçu. J’aime les autres pour ce qu’ils apportent de différent et d’enrichissant.

Pourquoi avez-vous accepté de poser pour Captive Culture ?

Tout simplement parce qu’il s’agit de photos relativement soft dans un domaine auquel je suis impliquée de près. En fait elles correspondent tout à fait à ma vision des choses : du suggéré, de l’esthétisme, beaucoup d’érotisme !

Quels sont vos goûts en ce qui concerne le fétichisme et les jeux de domination ?

L’esthétisme : c’est primordial, ça passe avant tout ! Pour être plus précise, j’adore les chaussures : bottes, petites chaussures, talons aiguilles … Nue et en talons aiguilles : magnifique, non ? J’adore les corsets également, c’est sublime. Ils apportent une ligne beaucoup plus harmonieuse à celle du corps et enfin j’adore me sentir serrée, très serrée, le corset offre une sorte de protection : c’est magique ! À propos des jeux de domination : je ne dirais rien, c’est trop personnel !

Des dizaines de milliers d’internautes peuvent vous regarder sur le web, estimez-vous qu’une facette de votre personnalité est exhibitionniste ?

Oui, certainement, mais paradoxalement, j’ai plutôt le sentiment d’être quelqu’un de pudique. En fait il s’agirait plutôt de narcissisme, un besoin de me mettre en valeur, de rendre beau et désirable un corps que j’ai toujours eu du mal à accepter, à aimer. Il s’agit pour moi de l’apprivoiser, de retrouver une certaine confiance en moi. En fait les photos sont une excellente thérapie !

Que ressentez-vous en pensant à tous les hommes qui fantasment sur vous et sur vos jeux lorsqu’ils regardent vos photos ? Vous êtes flattée, stimulée sensuellement, amusée ?

Je suis flattée, oui. C’est très valorisant ! Agréable aussi … mais je dirais surtout que, c’est effectivement amusant d’imaginer tout un tas de gens en train de fantasmer sur mon personnage, ça me paraît tellement virtuel alors quand je m’aperçois que c’est bien réel, c’est surprenant pour moi et j’ai du mal à y croire !

Quelles sont les séances photos que vous avez le plus appréciées ?

Je dirais … la toute première que j’ai faite pour Captive Culture car c’était quasiment la première fois que je faisais des photos, je venais tout juste d’avoir 18 ans … j’avais le trac, c’était impressionnant ! J’avais peur de n’être pas assez bien. Je me souviens, j’ai mis deux heures pour me préparer ! C’était complètement dingue ! Je me sentais un peu perdue, je ne savais pas comment m’y prendre : beaucoup de stress. Et puis, j’ai découvert le latex pour la première fois sur ma peau : une révélation.

Quelles sont vos sensations lorsque vous portez une robe de latex sur votre peau nue ?

J’ai l’impression de ne plus être moi-même, de connaître une sorte de transcendance. Je rentre dans un état d’euphorie, c’est assez étrange. Je me sens beaucoup plus à l’aise, c’est très, très agréable.

En dehors des séances photos, vous portez souvent des tenues fétichistes ?

Oui, je porte mes chaussures auxquelles j’attache vraiment une très grande importance et beaucoup d’affection même dans les moments les plus intimes (ndr : sous les ombrelles du Ritz, Greta Imp me fait admirer ses délicats pieds nus étreints tels des joyaux dans une superbe paire d’escarpins à talons hauts translucides). J’aime également jouer avec la matière : transparent / opaque, mat / brillant, lisse / avec motif. La dentelle, le satin, le vinyl, la belle petite lingerie sont aussi … primordiales ! Et puis je fréquente la scène fétichiste alors je vous laisse imaginer les nombreuses occasions que je me crée pour porter mes tenues favorites.

Qu’éprouvez-vous lorsque votre poitrine est stimulée, mise en valeur, que ce soit par un bondage ou avec, par exemple, des petites poires aspirantes ?

Pour être franche, pas grand-chose. D’une part parce que les jeux avec ma poitrine sont loin d’être ceux que je préfère et d’autre part parce que pendant les prises de vues il s’agit pour moi de prendre une certaine distance. Je joue un rôle, un personnage : il est hors de question pour moi de mélanger ma vie privée avec les photos ! Même s’il y a certaines similitudes dans les faits, je reste neutre. Maintenant il se peut que certaines choses me donnent des idées à exploiter dans l’intimité.

Donc, lorsque vous êtes bâillonnée et immobilisée, offerte …

Pareil. Je garde une distance quant à ce que j’aurais pu ressentir dans l’intimité. En fait, il s’agit d’un jeu au sens propre du terme, j’adore faire ce genre de photos car je m’amuse beaucoup. La seule chose que je vous dirais c’est que j’ai horreur du bâillon ! Inesthétique et franchement insupportable. Mais par contre ça reste très drôle quand je me mets à baver partout : j’aime bien pour le côté ludique que cela apporte.

Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez été fessée, allongée sur les cuisses d’une jeune femme ? Avez-vous aimé être dominée par elle lors des séances photos ?

Pour faire suite à ce que je disais précédemment, j’ai ressenti beaucoup d’amusement. Cependant, si je recherche le contact avec les femmes, c’est pour leur douceur, leur peau, leurs gestes : ce n’est donc pas pour être dominée par elles. J’aime les femmes pour leur sensibilité. Si je dois être soumise, ce sera à un homme. Par contre, si je dois dominer, ce sera incontestablement une femme.

On peut d’ailleurs vous admirer sur Captive Culture en train de dominer une autre jeune femme, qu’avez-vous le plus apprécié lors de ce jeu ?

Tout simplement, c’est d’avoir l’entière emprise sur le jeu et d’avoir cet être plein de douceur qui s’en remet à moi. J’aime bien avoir aussi cet esprit protecteur et très attentif à l’autre, très maternel en quelque sorte.

Avez-vous déjà envisagé de dominer un homme pour des photos sur Captive Culture, quels fantasmes aimeriez-vous vivre avec un homme soumis?

Oui, j’aimerais bien. Cela pourrait encore être très amusant. J’aimerais bien disposer d’un petit groupe de soumis que je transformerais en mobilier, ainsi qu’une jolie demoiselle nue, bien entendu qui me servirait de table.

En dehors des séances photos, pourriez-vous nous raconter un petit jeu fétichiste ou de soumission qui vous a particulièrement plu ?

Hum … c’est une question bien trop personnelle pour que je vous réponde ! Cependant, je vous dirais que ce que j’apprécie particulièrement dans ces jeux, c’est toute la phase qui les précède. C’est à dire la période où l’on met en place le scénario, le lieu, les vêtements, les accessoires … Ou même lorsque l’on ne prévoit rien de précis et que l’on s’en remet totalement à l’envie du moment de la personne qui domine, et où l’imagination du dominé prend une part très active quant à ce qui va se passer : c’est très stimulant.

Pouvez-vous nous raconter des anecdotes ou des instants que vous avez spécialement appréciés lors des séances photos ?

Lors du premier shoot que j’ai fait pour Captive Culture, j’avais les bras attachés derrière le dos avec du ruban adhésif rouge, et au bout d’un moment j’ai commencé à dégouliner de sueur. Très gênée au début, j’ai fini par être de plus en plus amusée en m’apercevant du côté dérisoire de la chose et en voyant que mon malaise provoquait les rires des deux photographes. Et puis cette scène a été immortalisée : on me voit de profil en train de rire, et surtout cette petite goutte de sueur qui s’écoulait très lentement et qui me chatouillait. Chaque fois que je vois cette photo, je ne peux m’empêcher de sourire.

Les internautes peuvent vous écrire directement sur Captive Culture, avez-vous reçu des e-mails qui vous ont particulièrement séduite … ou tentée ? Au fait, vous êtes célibataire ?

À vrai dire, au tout début, j’ai reçu pas mal de compliments, des propositions pour faire d’autres photos. Cependant, je ne reçois plus rien depuis un petit bout de temps et je trouve cela très décevant et franchement dommage. J’aimerais bien que les gens soient plus présents et ne soient pas que de simples spectateurs. Qu’ils donnent leur avis, leurs critiques, leurs goûts, leurs impressions, qu’ils me livrent leurs fantasmes, leurs expériences, qu’ils posent des questions … Bien entendu, il s’agit d’établir un contact avec les internautes, donc si l’on m’écrit, je tâche de répondre, seulement n’oubliez pas d’être patient. Par contre, si je juge les e-mails irrespectueux, je ne sais pas si je répondrais. Et j’aimerais bien qu’il y ait un peu plus de Français ! Pour répondre à votre dernière question, oui, je suis célibataire …

Les photos de Captive Culture sont très fétichistes. Avez-vous eu des témoignages d’hommes qui ont fantasmé sur vos tenues, votre petite culotte ou vos chaussures ? Comment percevez-vous le fait que des hommes vous trouvent tellement belle qu’ils souhaitent posséder une de vos petites culottes ?

Comme je viens de vous le dire, très peu d’hommes m’ont avoué leurs fantasmes, et au début seulement ! Encore une fois, c’est bien dommage. C’est toujours intéressant de connaître les fantasmes des autres, et même s’il y a des choses qui ne correspondent pas à mes propres envies, c’est toujours plaisant d’entrevoir celles des autres … et puis cela peut me permettre de découvrir d’autres choses dont l’expérience pourrait me tenter. Pour l’histoire de la petite culotte, pourquoi pas, mais j’attache moi-même une telle importance à mes sous-vêtements que de toute façon ça ne risque pas de se réaliser !

Quel serait le message que vous souhaiteriez adresser aux lecteurs qui admirent vos photos et aux internautes qui vont vous découvrir sur Captive Culture ?

D’abord, merci à ceux à qui je plais et à tous ceux qui respectent consciencieusement la femme et qui savent l’honorer humblement. Ensuite, écrivez-moi ! J’aimerais aussi ajouter qu’il faut que les gens soient moins réservés, moins apathiques. Vivez pleinement vos envies ! Et surtout, allez vers les autres, je trouve que d’un point de vue général, les gens font souvent preuve d’une attitude complètement amorphe : pas de dialogue, pas de sourire, pas de vie. C’est quand même dramatique ! Faites ce que vous aimez, quel que soit votre âge qui n’est en aucun cas, à aucun moment, un obstacle à quoi que ce soit -. Peu de gens le font, c’est vraiment triste, à croire que les Français sont coincés, ou qu’ils ont honte, c’est dingue, je voudrais que l’on m’explique.

Qu’aimeriez-vous dire aux jeunes femmes qui ont envie de vivre une expérience de soumission sans jamais avoir osé franchir le pas ?

D’abord je leur dis que je les aime, vraiment. Je ne vous cache pas que je place les femmes au-dessus de tout et que je ne me lasse pas de leur faire éloge, ayant une attirance certaine pour elles cependant je suis au regret de dire que je ne peux pas me passer des hommes -. Ce sont les femmes qui dirigent tout quoi qu’il arrive, quelle que soit la situation ! Subtiles, discrètes, et pourtant ce sont elles qui dominent … et, désolée messieurs, mais devant une femme vous perdez trop souvent vos moyens et faites preuve d’une grande faiblesse. Ensuite, je leur dirais qu’une expérience de soumission doit se vivre avec quelqu’un avec qui l’on entretient une relation forte basée sur le respect et l’estime réciproque, pas n’importe comment, pas avec n’importe qui, n’importe où. Il faut être à l’écoute de ses envies, les apprivoiser, les cultiver : être en accord avec soi-même. Enfin, je leur dirais que les jeux de domination ne sont pas une sexualité hors norme, mais qu’il s’agit de la sphère supérieure de la sexualité. C’est beaucoup plus fort !

Quel est votre film préféré ?

Le film de Luc Besson, Léon. Je trouve la relation Jean Réno / Nathalie Portman vraiment puissante. En fait, c’est cet amour platonique, cette très forte tendresse, qui unit un tueur à gage à une gamine, qui est vraiment poignante. Le contraste entre les deux me plaît énormément, le coté doux et pur de cette adolescente, cependant presque adulte, qui vient se superposer à un fond de violence où évolue Léon qui finalement a lui aussi gardé une certaine innocence.

Quels sont votre animal et votre fleur préférés ?

Le chat et la rose. Bon, c’est assez classique, mais ce que j’aime ce sont les deux extrêmes qui les caractérisent l’un et l’autre. Le côté élégant, raffiné, doux et câlin face à une agressivité latente, une certaine violence à laquelle on ne s’attend pas forcément … beauté et danger … plaisir et douleur …

Quels sont vos projets ?

Continuer à faire plein, plein de photos qui me plaisent …

Greta Imp se lève de table. Elle porte à la main un petit sac aux formes étranges. Elle traverse le bar du Ritz, elle est lumineuse. Parmi ces hommes qui l’admirent dans leurs fauteuils, combien oseront avouer à leur épouse qu’ils viennent de reconnaître Greta Imp, la star fétichiste qui fait de leur ordinateur un objet d’extase.

Replay. Assis à côté de nous, il y avait aussi le photographe Jerome Duplessis, le créateur de Captive Culture. Ultime vestige des start-up et de l’argent supposé facile des nouvelles technologies, Jerome Duplessis a réussi son pari : imposer son site face aux oligarchies marchandes. Il est une des rares dotcom à avoir survécu à l’offensive des dotcorp. Face à leurs PC de fonction noirs, Jerome Duplessis arbore un bel iBook blanc nacré, en parfaite harmonie avec la nappe blanche de notre table. L’homme aux millions de connexions a la sérénité d’un empereur romain, quel est donc le secret de Jerome Duplessis ?

Jerome, pourquoi avez-vous décidé de créer Captive Culture ?

Nourri au fétichisme très tôt, je me suis aperçu que mon oeil était de moins en moins attiré par ce que propose habituellement l’internet. Je voulais également démontrer qu’un individu isolé peut apporter sa pierre à l’édifice. Mon objectif ? Offrir un produit de qualité aux membres d’une communauté interactive.

Que propose Captive Culture aux internautes ?

Chaque mois, je propose plus de 150 photographies inédites à mes abonnés. Les clichés s’enchaînent et constituent une histoire. Je cultive les détails susceptibles de troubler le voyeur. De plus en plus, la photographie est relayée par la vidéo. L’image animée est idéale pour retranscrire la contrainte d’un bondage ou le trouble d’une fessée.

Où trouvez-vous vos modèles ?

Deux personnes côtoyant la scène parisienne m’ont permis de rencontrer celles qui ont accepté de me faire confiance. Ces personnes sont motivées par la photographie, sensibilisées à ce monde fétichiste et susceptibles d’être compatibles avec mon mode de fonctionnement. Je ne voulais aucun souci. Une séance se passe dans la bonne humeur, dans le respect et les obligations de chacun. Quand nous nous quittons, nous devons toutes et tous être satisfaits.

Est-ce difficile de les convaincre de poser pour vous ?

C’est de moins en moins difficile. Ma vision raffinée du jeu séduit souvent au premier coup d’oeil. De plus, mes modèles actuelles sont d’excellentes ambassadrices !

Selon vous, qu’est-ce qui motive le plus vos modèles pour participer à vos séances photos ? Un penchant pour l’exhibitionnisme ou un désir de découvrir les jeux de la domination ?

La modèle ne doit jamais perdre le contrôle de la séance. Aussi, les séances sont seulement des séances photos. Le jeu de domination n’est que visuellement présent. Néanmoins, le plaisir du spectateur nécessite un ancrage réaliste dans l’univers fétichiste. J’adapte l’intensité de la séance aux spécificités du modèle. Comme dans le jeu de la domination, il y a une sorte d’évolution au fil des séances avec la même modèle (ndr : il sourit). La motivation première varie selon les modèles. Exhibition, narcissisme, curiosité, le motif leur appartient. L’argent tient aussi sa place. Cela leur permet de financer leurs tenues fétichistes tout en passant un agréable moment !

Comment se déroule une séance photo ?

Une séance dure quatre heures et se décompose en trois séquences. Qu’elles abordent les fétichismes ou les jeux de domination, toutes les séquences suggèrent un récit structuré propice à une suite d’événements troublants.

Vous avez des anecdotes à ce sujet ?

Les anecdotes ne manquent pas mais je ne voudrais trahir aucun secret. J’ai trop de respect pour les modèles. J’ai vécu leur trouble, leur gêne, leur réticence parfois. La dimension humaine est très importante dans ma manière de travailler. Je crois que c’est la force de Captive Culture : un résultat professionnel avec une sensibilité proche de celle du spectateur. On sent la vie dans nos photographies … et c’est là l’essentiel.

Désormais, vous vous rendez chez certains de vos internautes pour réaliser les séances photos. Vos modèles semblent apprécier d’avoir un spectateur qui n’est plus virtuel … mais réel. Est-ce que vous pensez que ce regard supplémentaire, ce voyeur incarné in-carne, en chair -, ajoute une nouvelle dimension érotique à la séance photo ?

La dimension érotique dépend de l’approche qu’a la modèle de la séance. J’apprécie l’interactivité. Il existe un forum de discussion pour élaborer ensemble les prochaines séances : tenues, positions, attitudes. Quel dommage que nombre d’internautes n’osent pas s’exprimer et se dévoiler ! Ceux et celles qui souhaiteraient m’accueillir pour une séance photo sont les bienvenus et bienvenues.

Quelle image de la femme et des jeux de domination souhaitez-vous offrir avec votre site ?

Je préfère l’esthétisme à la vulgarité. Je considère que la plastique féminine est une oeuvre d’art que le corset ou la cravache cisèlent à loisir. J’ai envie de rappeler qu’il est possible de jouer intensément sans sombrer dans l’inesthétique. Le plus important ? Que les nouvelles venues dans le milieu trouvent leur voie et qu’elles nous apportent leurs envies.

Quels sont vos projets ?

Ceux qui doivent encore mûrir, ceux que mes modèles me proposent et enfin, ceux que vos lecteurs me suggéreront !

Jerome Duplessis se lève, son thé est terminé. Il va encore retourner vers son site pour l’améliorer et y ajouter de nouvelles photos … de Greta Imp !

En proposant des photos spécialement réalisées pour les internautes, Captive Culture est un site créatif aux images fétichistes tout à la fois respectueuses et captivantes. En vous connectant sur Captive Culture, vous pourrez voir une partie des photos en accès gratuit, l’accès aux autres photos étant payant. L’adorable Greta Imp vous attend.

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